En l’absence de soins rapides, la maladie pourrait tuer », a-t-il déclaré. Selon l’inspecteur, « trois décès liés à cette fièvre ont été confirmés ». Les raisons d’autres décès sont encore inconnues jusqu’à présent. Par ailleurs, De nombreuses femmes enceintes, également atteintes du paludisme, ont fait une fausse couche. Les enfants, eux aussi, sont très exposés à cette forme grave de la maladie. Les habitants ont peur. Les cas se succèdent sans répit. L’accès aux soins reste difficile dans cette zone enclavée.
Mobilisation
Face à cette urgence, les autorités locales réagissent. « Les agents de santé travaillent jour et nuit. Le médecin inspecteur du District d’Ikongo a envoyé des renforts. Plusieurs médecins bénévoles ont été déployés sur place », a ajouté Mandimbilaza Haja. Cependant, les routes sont en très mauvais état. Cela complique l’arrivée des secours. Malgré tout, les soignants poursuivent leur mission. Les responsables locaux tirent la sonnette d’alarme. Ils demandent une intervention urgente de l’Etat. Des agents du ministère de la Santé publique sont appelés à descendre sur le terrain. « L’objectif est de stopper l’épidémie. Il faut des médicaments, du personnel et des actions coordonnées. Il faut aussi identifier la nature exacte de la maladie », a-t-il insisté. Le District d’Ikongo reste classé en zone rouge en ce qui concerne le paludisme. Cette nouvelle forme de la maladie, avec d’autres symptômes, viennent aggraver la situation. La population vit désormais dans l’angoisse. Tant que la maladie circule, les risques augmentent. Chaque jour compte.
Carinah Mamilalaina